La police kényane a annoncé lundi l’arrestation de 485 personnes à la suite des manifestations meurtrières qui ont secoué le pays la semaine dernière, évoquant des accusations de meurtre, terrorisme et viol. Initialement prévues comme un hommage aux victimes du vaste mouvement citoyen de 2024, né du rejet d’un projet de hausse des impôts et de la corruption, les mobilisations ont dégénéré le 25 juin. De jeunes manifestants ont affronté la police et saccagé des milliers de commerces à Nairobi. Selon la Commission nationale kényane des droits humains (KNCHR), ces violences ont fait 19 morts et 531 blessés. Le gouvernement a qualifié les événements de « tentative de coup d’État ». Décryptage avec Marie Roger Biloa, journaliste et présidente-directrice générale du groupe de presse Africa International Media Group (AIMG).
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